Depuis le 1er mars, plus de 73 888 mentions de l’expression “droit de retrait” ont été publiés sur les réseaux sociaux. La discussion sur le sujet a atteint son apogée le vendredi 19 mars, tant sur Twitter que dans des groupes et des pages Facebook de l’écosystème militant (Gilets jaunes, environnementalistes, extrême gauche…).
Pour une frange de ces acteurs, la médiatisation du néo-mouvement des droits de retrait, tant pour les personnels engagés à “l’avant” qu’à “l’arrière”, a constitué une forme d’échappatoire après un combat, de longue haleine, contre le projet de réforme des retraites.
Parmi les médias les plus actifs et les plus influents sur le sujet, Révolution Permanente se distingue, après avoir joué un rôle déterminant dans la couverture médiatique de l’opposition au projet de réforme des retraites cet hiver. La publication de ce média d’extrême gauche, en date du 20 mars, et dénonçant une supposée “répression” de la police après que des postiers de Croissy-sur-Seine, dans les Yvelines, ont exercé leur droit de retrait est le troisième plus relayée sur le sujet (28.8K engagements sur Facebook et 4.2K relais sur Twitter).
Signe de l’influence d’acteurs gravitant hors du champ traditionnel, à la manière du compte Twitter du néo-média Conflits, et qui ont une capacité forte à cadrer un sujet.