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La désinformation repose sur la fabrication d’un faux message puis sa diffusion de façon qui semble neutre et dans un but stratégique. Il s’agit toujours d’agir négativement sur l’opinion publique pour affaiblir un camp. Ce camp peut être un pays, les tenants d’une idéologie, un groupe ou une entreprise...(on imagine mal une désinformation qui ferait l’éloge de ceux qu’elle vise).
Désinformation : armes du faux, lutte et chaos dans la société de l’information
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La désinformation repose sur la fabrication d’un faux message puis sa diffusion de façon qui semble neutre et dans un but stratégique. Il s’agit toujours d’agir négativement sur l’opinion publique pour affaiblir un camp. Ce camp peut être un pays, les tenants d’une idéologie, un groupe ou une entreprise...(on imagine mal une désinformation qui ferait l’éloge de ceux qu’elle vise).
La désinformation repose sur la fabrication d’un faux message puis sa diffusion de façon qui semble neutre et dans un but stratégique. Il s’agit toujours d’agir négativement sur l’opinion publique pour affaiblir un camp. Ce camp peut être un pays, les tenants d’une idéologie, un groupe ou une entreprise…(on imagine mal une désinformation qui ferait l’éloge de ceux qu’elle vise).
Sauf à la confondre le discours de qui ne pense pas comme nous (comme l’idéologie serait l’idée de l’autre, disait R. Aron), la désinformation est autre chose que :
le simple mensonge, fait de dire A quand on sait ou croit B (je n’ai pas volé la confiture) ;
le stratagème qui implique de feindre une intention ou une action pour mener un adversaire à la faute (je fais du bruit à l’ouest pour attaquer à l’est) ;
la manipulation, amener quelqu’un à prendre certaines décisions qu’il n’aurait pas prises de lui-même, sans être soumis à une représentation orientée de la réalité ou des rapports humains (je flatte ou culpabilise celui à qui je vais demander une faveur) ;
l’intoxication qui fait parvenir à un adversaire des informations trompeuses qu’il croira avoir surprises, qu’il considérera donc comme authentiques, et qui l’amèneront à prendre de mauvaises décisions (je laisse délibérément intercepter une correspondance de moi disant le contraire de ce que je prépare) ;
l’aveuglement idéologique qui permet de ne percevoir de la réalité que ce qui confirme l’idée ou de délirer en interprétant le réel…
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Celui qui ne maîtrisera pas la technologie, ne maîtrisera peut-être demain ni sa souveraineté, ni la simple faculté de parler de la même réalité.
Nous subissons la terrible loi dite de Brandolini « La quantité d'énergie nécessaire pour réfuter du baratin est beaucoup plus importante que celle qui a permis de le créer".
Le postulat victimaire. Il consiste à évaluer une idée ou une affirmation à l’aune de la souffrance qu’elle cause à telle communauté ou de l’affront à telle identité imaginaire. Les idées ne sont plus soumises au critère de vérification mais de réception : ça fait mal ? D’où le besoin d’en contrôler la diffusion.
Une machine formatée pour mener une guerre de l’information (au double sens de tout savoir par la technologie et de propager son soft power) peut donc ignorer le principe de réalité non pas malgré mais à mesure de sa puissance même.