Un patrimoine sans patrie… Des monuments enracinés dans un terroir mais protégés de la Terre entière… Ce qui fut édifié en un temps, en un lieu par certains, pour certains, peut-il donc signifier pour tous, toujours, partout ? Oui, répond-on au seuil des années soixante-dix. De l’universalité des valeurs découle l’universelle obligation de solidarité, du caractère général des dangers qui menacent le patrimoine, l’urgence d’en proclamer l’importance mondiale. C’est ce qu’affirme un texte normatif, la Convention internationale pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel adoptée en 1972 à l’initiative de l’Unesco.
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