Épidémologie et idéologie

PL’épidémie mettra-t-elle la mondialisation en panne ? Le mouvement de circulation et dépendance entre gens et marchandises ? Somme-nous confinés jusqu’à nouvel ordre mondial ou jusqu’à retour à, la normale, après quelques milliers de morts et quelques points de PIB en moins ? À moins que, suivant une stratégie dite du choc, le capitalisme ne fasse du désastre une occasion d’imposer encore plus de réformes ?
epidemologie et ideologie

Il y a bientôt vingt ans, Baudrillard comparait la mondialisation à un virus : « elle opère par contagion, par réaction en chaîne, et elle détruit peu à peu toutes nos immunités et notre capacité de résistance». COV-19, l’infime particule, peut-il inverser un tel processus ? L’idée qu’après la pandémie, plus rien ne sera comme avant est passée en quelques jours du statut de paradoxe à celui de banalité glaçante. Il se pourrait donc qu’une des victimes du coronavirus soit notre système de croyance.

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Dès lors, et alors que nous sommes, semble-t-il, dans la phase de ressac de l’affaire Benalla, et alors que tendent à émerger des discours de post-rationalisation de la crise, il nous paraît intéressant de mener une étude présentant la configuration et la structuration de la discussion relative à cette affaire. L’idée n’est bien évidemment pas d’aborder celle-ci en elle-même, d’autres bien plus à la page que nous s’y activent de manière quotidienne depuis le 18 juillet, ni encore moins d’analyser son phénomène de médiatisation mais plutôt de l’appréhender à l’aune de la médiation introduite par les spécificités de Twitter.
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Nos sociétés de l'information exaltent volontiers la transparence. En politique, elle doit favoriser la gouvernance : plus d'ententes clandestines, de manoeuvres antidémocratiques obscures, d'intérêts occultes, de crimes enfouis. En économie, on voit en elle une garantie contre les défauts cachés, les erreurs et les tricheries, donc un facteur de sécurité et de progrès. Et, moralement, la transparence semble garantir la confiance entre ceux qui n'ont rien à se reprocher. Dans ces conditions, il est difficile de plaider pour le secret. Ou au moins pour sa persistance, voire sa croissance. Et pourtant...