No fake news. Les réseaux sociaux, nouveau terrain de la controverse scientifique

Au tournant des années 2020, un groupe assez large d’internautes (journalistes, médecins, ingénieurs, youtubeurs, etc.) s’est fait connaître en prenant des positions sur les réseaux sociaux en faveur de la science et d’une vision de la rationalité. Leurs cibles : les porteurs de théories du complot, certains militants écologistes hostiles aux produits industriels, les partisans des médecines naturelles, ainsi que de nombreux anonymes qui, dans leur communication numérique, s’écartaient des principes de la méthode scientifique. Ces « clercs » ont ainsi importé dans les espaces numériques des controverses actuelles autour de l’homéopathie, du glyphosate, de la vaccination, du nucléaire ou de l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Quelles sont leurs façons d’argumenter, d’échanger, de fonctionner en communauté ? Les réseaux sociaux sont régulièrement considérés comme le lieu privilégié de circulation des fake news, rumeurs et théories du complot. Nombreux sont pourtant ceux qui résistent aux contre-vérités et incarnent une nouvelle tendance de fond de nos sociétés : celle la revitalisation des expertises et des positions rationnelles. Comment luttent-ils contre les fake news et l’infodémie ? Comment assurent-ils les conditions d’un dialogue raisonnable ? Destiné à un grand public éclairé, aux chercheurs en digital humanities ainsi qu’à ceux qui s’intéressent aux grands débats actuels dans le champ de la santé et de l’écologie, cet ouvrage présente de nouvelles approches méthodologiques pour protéger notre démocratie numérique.

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